Ville avant gardiste dans le domaine des véhicules électriques et autres
vélos La Rochelle est également bien placée au niveau de l’accueil des CC.
Arrivés à 14h56 sur le parking – relais de l’avenue Jean Moulin, nous avons
réglé 10 € pour la nuitée et la navette qui nous emmène vers le vieux port à
cinq minutes. Retour compris dernière navette à 20h00. La formule est bien
rodée. Les tours sont toujours à la même place, d’Est en Ouest celle de St
Nicolas, la chaine et la lanterne, seul phare médiéval encore debout sur la
façade atlantique.
Les souvenirs de la Royale reviennent en surface et je repense à cette
soirée où notre chorale de jeunes marins de Rochefort dirigée par M. Suscinio, le
célèbre chef de cœur de la Marine, s’était produite devant les ainés de la
ville en 1969.
Au pied de ces gardiennes du port, je perçois également l’esprit de Bernard Giraudeau qui, il y a
quelques années, s’était livré à l’ascension de l’une d’elles. A l’Est de la
tour St Nicolas, le musée maritime abrité par l’ancien cablier France I jouxte
le grand monocoque de Maud Fontenoy. A terre, le quartier complètement rénové
aligne ses brasseries et pubs bardés de rouge, jaune et bleu façon scandinave.
Il y règne une ambiance proche de celle du quartier des pêcheurs à Copenhague (la
quantité de bières servies en moins et beaucoup moins de jeunes serveuses
blondes…)
Bon, je commençais à m’égarer. Revenons dans cette belle cité, fort bien
tenue en son temps par son humaniste de maire, Michel Crépeau, auquel est dédié
une sculpture en forme de porte d’écluse circulaire, qui tel « un soleil
noir plonge dans l’océan ». Un peu plus loin, un globe est posé sur le
quai à la gloire de la chanson française, ambassadrice à travers le monde de la
langue de Molière.
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